La folie des grandeurs

L'ami de Mickey n'est plus ce qu'il était. Son chien non plus, d'ailleurs.

On reconnait l'ambition d'un journal à l'ampleur de ses éditoriaux.

La feuille de chou estudiantine ne voit pas plus loin que le comptoir du bar des élèves. Le regard du quotidien régional ne s'éloigne jamais bien loin de la place de Jaude (s'il est clermontois) ou de la place carrée (s'il est saint-amandois). Le grand quotidien national se pique de politique, parle réchauffement climatique, s'inquiète de l'Homme.

Mais l'Homme n'est jamais que l'Homme...

L'Homme ne suffit pas forcément. Certains journaux se veulent universels, encyclopédiques, cosmiques. Pour preuve, le New-York Times (cela faisait longtemps) qui se fend aujourd'hui d'un éditorial suggérant, demandant, exigeant même que l'on cesse de dire que Pluton est une planète alors que ce n'en est pas une. Non mais.

Commentaires

1. Le mercredi 3 août 2005, 08:26 par Monster Bill

C'est marrant comme les polémiques d'autrefois, enterrées pour leur manque d'importance réelle, y compris dans leur domaine particulier (ici, la planétologie), ressortent lorsque leurs objets reviennent sur le devant de la scène pour une nouvelle question, voisine de la première.

Il s'agit ici, je suppose de la découverte récente d'un nouveau corps trans-neptunien...