Quarante-deux

Puisque vous me posez la question, permettez-moi d'y répondre sans détour. Le sujet est trop grave pour se contenter de faux-semblants ou de demi-mesures ; pour autant, il nous faut éviter les pièges des extrêmes : il est trop simple de critiquer l'angélisme de ceux qui tiennent à certains principes fondamentaux, il est trop rapide d'appeler cynisme le pragmatisme de ceux qui affrontent la réalité telle qu'elle est. J'aimerais dire qu'il faut, aujourd'hui, sortir des vieilles postures, faire bouger les lignes et bâtir des ponts : ce n'est plus l'heure de la politique politicienne telle que la font mes adversaires. Ce qu'il faut, c'est vaincre les conservatismes sans brader nos traditions, faire fi des idéologies du passé sans négliger nos fondamentaux, affronter avec courage l'avenir non sans rassurer ceux que l'avenir inquiète. C'est pourquoi j'appelle à se rassembler autour de moi les hommes et les femmes de progrès, les hommes et les femmes de conscience, les hommes et les femmes de bien. Voilà ma réponse.

Commentaires

1. Le mardi 14 décembre 2010, 20:19 par Bill

Ca, ça cache quelque chose.