Brèves d'une mission en Chine - 6

Mercredi 15 août

Depuis la base-vie ou le site du chantier, je peux me rendre en bus dans les grandes (Taishan, Shenzhen, Canton, Zhuhai) et petites villes (Qintou, Tongou) les plus proches. Je peux également demander un taxi qui me conduira où je souhaite pour un prix très avantageux, mais le retour n'est pas forcément assuré... En gros, je peux aller n'importe où ou presque dans un rayon de quatre heures de route. La contrepartie est la dépendance à un horaire ; de même, le matin et le soir pour aller travailler, les horaires de bus sont stricts : 7h30-7h40 et 17h40-18h, et les Chinois sont ponctuels. Je ne peux pas faire autrement, sauf à emprunter un petit sentier de montagne pour une heure de marche. Il faut dire aussi qu'à moins de repasser son permis de conduire en Chine, un étranger ne peux pas conduire ici. Il faut pour cela parler très bien parler chinois, les épreuves n'étant pas bilingues... Très peu de non-Chinois ont donc le supplément de liberté apporté par une voiture.

D'une façon similaire, la quantité impressionnante d'activités à disposition ne masque pas la contrainte, qui doit être pesante si l'on reste plusieurs mois, de devoir s'y adonner sur place, comme en vase clos.

Autrement, ce serait l'occasion où jamais de lire tout Balzac.