Communiqué de presque

Malgré les messages rassurants de l’élite technocratique, les événements dramatiques de ces derniers mois prouvent une fois de plus l’impuissance mortifère des sachants. Loin des propos lénifiants d’autoproclamés spécialistes, ces désastres dont on ne peut encore mesurer l’ampleur ne montrent que trop combien la technologie promue par les experts n’est que trop fragile face aux forces de la Nature.

Les différents lobbies, technologistes et financiers, auront beau faire pour tourner en ridicule notre message, l’évidence et le bon sens sont têtus qui persistent à nous donner raison. De tout temps, l’Homme a été attiré par les contraires : Prométhée, par le feu ; Narcisse, par l’eau : deux désirs funestes. Depuis l’Atlantide, on voit bien que l’Homme, quelqu’égal qu’il se croie des dieux, ne sait pas et ne saura jamais vivre au bord de l’eau.

Nous exigeons en conséquence du gouvernement les mesures indispensables qui s’imposent à lui : primo, l’évacuation et l’abandon immédiats des villes de Marseille, Toulon et la Rochelle ; secundo, la délocalisation de Bordeaux à Auch et de Nantes à Limoges ; tertio, un plan crédible de sortie de l’humidité permettant, à horizon 2020, d’implanter 50% des Français au cœur du Sahara.

L’œil vengeur de nos enfants nous observe et nous oblige.

Lyon, le 13 novembre 2012.

Commentaires

1. Le mercredi 14 novembre 2012, 20:04 par Pierre

L'auteur de ce point de vue est un peu radical et devrait peut-être mettre de l'eau dans son vin.

2. Le mercredi 14 novembre 2012, 20:41 par Bill

Ne devrions-nous pas, pour lui plaire, transformer l'eau en vin, plutôt ?

3. Le jeudi 15 novembre 2012, 08:43 par Romain

"Et qu'y a-t-il dans ce verre, mesdames et messieurs ? Ce n'est pas de l'eau, mais du vin. Oui, du vin !"