Et maintenant ?

Quelques milliers de gens ont marché, ce week-end : ils demandaient à pouvoir se marier. D’aucuns le leur refusent, car tant de gens voulant sincèrement se marier, quand tant d’autres y renoncent ou divorcent, car tant de nouveaux mariés, disais-je, affaibliraient l’institution du mariage.

Quelques milliers de gens ont marché, ce week-end : ils demandaient à pouvoir signer au bas d’un parchemin, devant un officier d’état civil, à pouvoir signer disais-je un formulaire mettant l’État au milieu de leur couple. D’aucuns le leur refusent, car donner ce nouveau pouvoir à l’État déstructurerait la société.

Quelques milliers de gens ont marché, ce week-end : ils demandaient à pouvoir offrir à leurs enfants un cadre stable où grandir, où s’épanouir, où jouir de l’amour de leurs parents et, dût cet amour cesser, où n’en pas trop souffrir. D’aucuns le leur refusent, car assurer le bien-être de ces enfants serait contraire à l’intérêt supérieur de l’enfant.

Et l’on ose dire que la France est le pays de la logique.