Mariage pour tous !

Sous prétexte que le caractère de Néron laisse beaucoup à désirer, nous avons tendance à oublier son bon côté. Nous devrions essayer de nous rappeler qu’il n’assassina pas sa mère avant l’âge de vingt-et-un ans. D’ailleurs, il le fit seulement pour complaire à sa petite amie, Poppaea Sabina, qu’il épousa plus tard et tua à coups de pied pendant qu’elle attendait un enfant. Dans un sens, c’était sa faute à elle : elle le tarabustait sans cesse parce qu’il rentrait tard à la maison, après les courses.

Will Cuppy, Grandeur et décadence d’un peu tout le monde, article Néron, traduction de Fritz Markassin, éditions Wombat.