Vienne

Difficile de parler d’une ville célèbre sans tomber dans l’anecdote. Le mieux serait sûrement de s’abstenir ; le bonheur qu’on a pu avoir l’emporte et fait dire deux mots.

Vienne est une capitale où, comme à Londres ou à Paris, on se verrait bien vivre tellement le quotidien et les plaisirs peuvent sembler divers. Cette sensation peut paraitre artificielle : en tant que touriste, on ne vit bien sûr pas en habitant et on a une vision très partielle d’un lieu, a fortiori si c’est la première fois qu’on y vient. Il n’empêche : une ville, on la sent ou on la déteste. L’architecture, les gens qu’on croise (fût-ce fugitivement un garçon de café ou la vendeuse d’une boulangerie), les parcs, l’ambiance plaisent ou débectent assez rapidement. Quand on ajoute des musées à revendre, des orchestres, même si on ne les a pas entendus, des palais, même si on ne met pas forcément les pieds dans tous ; pour résumer l’art de vivre et la culture, tout ne pousse qu’à une chose : revenir.