Opéra

Cet art est pour moi assez étrange, pour ne pas dire qu’il m’est tout à fait étranger.

On doit pouvoir compter sur les doigts d’une main les opéras que je connais un peu : Tristan et Isolde, Dinon et Enée, L’Or du Rhin, La Flûte enchantée, Wozzeck. Pourquoi ceux-là, je ne sais pas trop. (D’ailleurs je me rends compte combien cette sélection peut paraitre incongrue.) Sûrement un attachement après plusieurs écoutes, mais pour quelle raison ceux-là en particulier ? Pour le reste : disons vingt ou trente autres entendus bien souvent une seule fois à la radio à une époque lointaine, ou plusieurs fois enfant. Cela reste marginal pour un auditeur forcené. J’ai par exemple (comme Fabrice d’ailleurs) un souvenir fort mais vague d’un Dialogues des Carmélites qui m’avait glacé, et j’en ai oublié tout : orchestre, artistes ; jusqu’à l’argument de l’œuvre. Également, j’ai entendu par la mère des tas de Verdi et Mozart, un peu de Puccini, de Rossini et de bel canto, sans qu’il m’en reste rien aujourd’hui.

Je pense que je plongerai à la découverte de l’opéra sur mes plus vieux jours, je sens que j’y tends, je fais quelques approches parfois, sans oser aller bien loin, je suis toujours attiré par de la musique moins chantée, peut-être moins longue ? Ai-je peur d’y tomber et que cela prenne le pas sur d’autre choses ? Ai-je trop d’a priori sur ce qui m’attend ? mystère. Comment accède-t-on plus avant à un art auquel on serait pourtant plutôt enclin ? Y a-t-il un élément déclencheur ? Le pire est que j’ai une très bonne idée des merveilles que je rate. Mystère.

Commentaires

1. Le mercredi 17 juillet 2013, 23:01 par FabriceD

Au besoin, nous pouvons réécouter La damnation de Faust…