Etat présent

Je lis Albertine disparue, réflexion sur l’absence de l’être aimé. J’ai par hasard entendu hier l’Art de la fugue, musique intérieure et mystique, émouvante parce qu’elle descend remuer vos abîmes les plus profonds, ceux que vous pensez toujours recouverts de tonnes d’autres choses, secrets d’enfants qu’on garde et qui peuvent resurgir sans qu’on comprenne pourquoi.

Vite, un peu de légèreté. Vite, du Michel Legrand. Vite, le Mont Ventoux écrasé de soleil ; que quelque chose d’autre brûle, que les affres de l’irrationnel se dispersent.

Que leurs voix dominent ou s’éteignent à jamais.