La Comédie humaine (4)

Je suis pas parvenu à identifier d’angle saillant pour parler comme je l’aurais voulu des quelques Balzac lus en 2018 : Les Secrets de la princesse de Cadignan, Facino Cane, Sarrasine, Pierre Grassou, La Cousine Bette, Le Cousin Pons, Un Homme d’affaires, Un Prince de la Bohème, Gaudissart II, Les Employés.

La Cousine Bette et Le Cousin Pons sont de grands romans absolument effrayants. C’est que Balzac l’est : effrayant de maitrise dans sa création d’êtres tantôt frivoles, diaboliques, faibles ou calculateurs. J’ai préféré Le Cousin Pons, parce que le héros est une figure positive que j’ai trouvée attachante, dans sa lutte contre le rouleau compresseur des forts et dans sa passion jusqu’au bout. Mais cela a finalement peu d’importance au regard de la démiurgie balzacienne, cette puissance de fiction qu’il déploie d’un roman à l’autre et dont la variété et la profondeur des personnages est l’un des principaux outil ; oui, c’est bien ainsi que Balzac est grand.