Priorités

Où l'Auteur compte ses neurones sur les doigts de la main.

Encore un week-end comme je les aime : réveil à dix heures par le voisin (ce n'était pas du reggae, cette fois-ci, c'était pire), puis à midi par un coup de fil (je ne me suis même pas levé répondre) puis à 13 heures par un autre coup de fil (du même tortionnaire que le premier). J'ai la gueule plus que boisée, mon appartemment sent le poulet froid (ce n'est pas de l'argot pour parler d'une de mes conquêtes, hein, je parle vraiment d'un galinacé), j'ai du repassage à faire.

Revenons sur un point : j'ai mal au crâne.

En me levant, j'ai vu ma cafetière qui me tendait les bras. Passons sur cette drôle d'hallucination que nous mettrons sur le compte de l'alcool. Un café, dans mon état, serait salvateur. Savez-vous quelle fut ma première pensée en voyant cette cafetière qui courait à mon secours à toutes jambes (autre hallucination) ? Tiens, et si je détartrais ma cafetière ? Et moi de boire du jus de clémentine depuis une heure en administrant un lavement à celle qui pourrait me tirer du monde des zombis vers celui des humains.

J'ai sans doute des qualités, mais un fort sens des priorités n'est pas de celles-là.