Consumérisme

Où l'Auteur est un rien atterré par lui-même.

Partant du principe (que je viens d'inventer) qu'on en apprend plus sur quelqu'un en regardant le contenu de son caddie qu'en lisant son blog, voici le contenu de mes sacs à mon retour de courses. Vaguement classé et parfois commenté.

Lecture :

  • Têtu de févirer :
    J'ai craqué, c'est sot, j'avais décidé de ne pas l'acheter ce mois-ci mais... Le cover-boy est si mignon... Gros, gros dossiers, ce mois-ci ceci dit : "Préhistoire: on a retrouvé les drag-queens" (no comment), "Sexualité: Le clitoris expliqué aux lesbiennes... et aussi aux gays!" (non merci), "Pacs, Mariage: A-t-on encore le droit d'être célibataire et gay en 2005" (oui, et je vous emmerde).
  • The Turn of the Screw, de Henry James :
    Après avoir lu Author! Author! de David Lodge, qui est une biographie de James, je me suis dit que commencer à lire du James pourrait être une bonne idée.

Auraient dû figurer ici Le Figaro et Charlie Hebdo, en tant qu'accessoires pour une pièce de théâtre, mais le metteur en scène m'a dit que les acheter si tôt avant la première risquait de nous les faire perdre. Un bon point pour lui. Notons en passant que le kioskier de la place de la République n'aime pas qu'on lui achète Têtu. Le Figaro l'aurait peut-être rassuré.

Musique :

  • Anton Brückner, symphonie n°8, par Günter Wand :
    Beaucoup plus fluide et "unitaire" que l'enregistrement de Karl Böhm que je connaissais. Mais beaucoup moins énergique et violent aussi. Un très, très bel enregistrement, malgré de gros problèmes de justesse de l'orchestre de Cologne.
  • Johannes Brahms, intégrale des symphonies, par Eugen Jochum :
    Tout le bien qu'on m'en avait dit est vrai. Je n'ai encore écouté que la quatrième mais... Incroyable.
  • Ouvertures diverses, par Karel Ancerl :
    Le programme est amusant : le Carnaval romain de Berlioz, les Préludes de Liszt, Till Eulenspiegel de Strauss, l'Invitation à la danse de Weber, l'ouverture de Ruslan et Ludmilla de Glinka, les Steppes de l'Asie Centrale de Borodine et l'Ouverture 1812 de Tchaikovsky. Je connais déjà ces enregistrements du Glinka et du Tchaikovsky, mais Ancerl doit être génial dans tout le reste aussi.
  • Johannes Brahms, symphonie n°2, par Karl Böhm :
    J'ai du mal avec Böhm. Déjà, c'était un véritable salaud. Mais ça ne devrait pas entrer en ligne de compte lorsque j'écoute ses enregistrements. Non, mon vrai problème avec Böhm, c'est que, régulièrement, j'entends des enregistrements vraiment banals de lui. Dans du Wagner, dans du Brahms, où il est réputé bon. Alors je le raye de mon esprit et décide de l'éviter. C'est alors que j'entends un coup de génie frappé par lui. La Huitième de Brückner, par exemple.
    La Deuxième de Brahms est difficile, je trouve. Même des bons s'y prennent les pieds lamentablement (Giulini). Il s'en fout sans doute (vous aussi probablement) mais Böhm sera jugé ce soir sur cette Deuxième. Et jugé durement.
  • Franz Schubert, symphonie n°9 'La Grande', par Sir Adrian Boult :
    Longtemps, lorsque j'entendais le nom de Boult (ou de Beecham, d'ailleurs), je faisais la grimace. Ce ne sont jamais que des chefs anglais, bon à jouer du Elgar, du Vaughan-Williams et du Purcell. J'ai révisé mon jugement, depuis, pourtant. Sur Elgar et Vaughan-Williams, d'abord, mais aussi sur les chefs anglais. Oh ! Il y a des vrais mauvais dans le lot (Hickox, Dowes...) ! Mais Boult et Beecham font exception.
    Détail amusant, je viens de retourner le CD. Il y a là une citation de Paul Tortelier : It took me some time to measure Sir Adrian Boult! When I heard him conduct Brahm's First Symphony, I realised that he was a universal conductor. You cannot be only a national conductor to conduct Brahms like that. Toujours plaisant de découvrir qu'on n'est pas le premier à faire une grosse erreur de jugement.

Droguerie

  • Déodorant :
    En stick. Car inodore.
  • Du gel miracle nivea censé améliorer l'état de surface de ma peau :
    Je suis pédé, je suis célibataire, j'ai décidé de prendre des mesures pour changer une de ces deux qualités.
  • Des mouchoirs en papier.

Alimentation

  • Jus de clémentines, nectar de fruits rouges, nectar de goyave
  • Jeunes pousses d'épinard et 300 grammes de foies de poulet :
    Avec une vinaigrette légèrement sucrée, c'est délicieux.
  • Du thym et du laurier :
    Je n'en ai plus depuis mon rôti. Sottement, j'ai oublié d'acheter du poivre noir.
  • Une escaloppe de dinde, que je me ferai sans doute au curry.

Oublis

Parce qu'un portrait se dessine aussi en creux, voilà ce que j'ai oublié d'acheter :

  • Du destop, pour ma douche ;
  • Du détartrant, pour mes toilettes ;
  • Des piles, pour rembourser Val (Désolé) 
  • De l'eau de toilette, pour emballer les minets.

Commentaires

1. Le lundi 31 janvier 2005, 13:11 par Val

c pas grave pour les piles! d'autant plus que je ne comptais pas te rendre d'ibuprofene...